Nom : Beriot, patronyme qui roucoule sur la langue des autres, qui semble trembler quand il glisse sur ta langue à toi. Prénom : William, Willy, Will – lui, tu l'aimes bien, même si c'est ton père qui l'a choisi. Parce que tu te l'es approprié, que c'est bien la seule chose que tu as rendu tien. Âge : barely 20 something, on te demande déjà d'être adulte alors que tu ne connais encore rien à la vie. Genre : T'as jamais vraiment eu à te poser la question, homme cis jusqu'au bout des ongles. Date & lieu de naissance : 25 avril 2003 dans la maternité la plus proche de Saint-Lionel. Origines & Nationalité : De lointaines origines indiennes, anglaises et irlandaises qui se sont mélangées au fil du temps, si tes arrière-grands-parents parlent encore anglais et t'ont rendu bilingue, tu n'as en revanche que la nationalité française puisqu'ils ont emménagés en France il y a un bon bout de temps maintenant. Occupation : Papa veut que tu reprennes la petite entreprise familiale de pêche, que tu plantes tes dernières racines dans le village, tout comme lui et tes grands-parents avant toi ; c'est pourquoi tu es dans des études de commerce qui ne te plaisent absolument pas, mais que tu encaisses tout de même, pour faire plaisir à la famille. Statut : Jamais en couple pourtant on te retrouve souvent la bouche collée à celles des autres lors des soirées étudiantes, des sorties entre amis, des rencontres aventurières d'un soir. Le cœur qui chavire trop vite et trop fort ou peut-être jamais assez – on ne sait pas vraiment. Orientation sexuelle et/ou romantique : Pansexuel pas toujours bien vu par ton entourage, déception en plus de papa qui n'hésite pas à te faire comprendre son désaccord de temps à autre ; mais tant que tu acceptes le chemin professionnel qu'il te trace, tu es encore à peu près tranquille, comme un accord silencieux entre vous. Probablement demi-romantique si tu y regardais un peu plus près, tu ne le fais pourtant pas, trop apeuré pour comprendre que tu es seul dans ta cage thoracique malgré le monde autour de toi constamment. Groupe : Rimbaud, sourire-barrière face à la grisaille du quotidien, face à la rigueur du patriarche, face aux mystères du village, face aux problèmes de la vie. Traits de caractère : Fêtard joyeux optimiste frivole tendre énergique soleil qui brille constamment qui se brûle jusqu'à imploser nuages qui grondent en approchant et si l'orage gronde que te restera-t-il si les éclairs tombent qu'exploseront-ils le bord du vide si tentant l'auto-sabotage en meilleur ami si tu meurs à qui manquerais-tu
02. Questions
Que pensez-vous des légendes urbaines ? Quelle est votre légende urbaine préférée ? Tu les as entendu depuis tout petit, toi, alors t'as fini par en faire le tour ; tu les connais par cœur, sur le bout des doigts et la magie ou terreur enfantine qu'elles amenaient ont fini par disparaître pour te laisser un peu blasé, parfois, de les entendre encore. Cependant, tu avais un faible pour la sirène de l'île bleue, autrefois. Êtes vous investi.e dans la vie au village ? Oui, un peu. Tu aimes bien participer à l'organisation de la fête de la fraise, par exemple. Faut dire que c'est une bonne occasion de faire la fête et te goinfrer de fraises. C’est enfin vendredi soir, qu’avez-vous de prévu ? Une soirée étudiante ou une soirée plaid-livre, y'a pas vraiment d'entre deux. Que pensez-vous du concours floral (question capitale) ? Tu adores les fleurs et observer les créations florales lors du concours, par contre clairement on ne t'y verra jamais en tant que participant, t'as pas la moindre fibre artistique ni même la main verte. Aimez-vous votre vie à Saint Lionel ? Non. Oui. Tu ne sais pas vraiment, en réalité. Tu as parfois (souvent) l'impression d'être coincé ici, mais ce n'est pas tant le village que ta condition qui te donne cette sensation. Êtes-vous plutôt gâteau au chocolat ou tartes aux fraises ? Un gâteau fraise-chocolat. Tant que c'est sucré toi, t'es pas compliqué. Plutôt pro ou anti feux rouges ? Pro, c'est quand même bien pratique quand on conduit, hein. Mais un peu anti- parce qu'au moins tu peux traverser la route en espérant te faire tamponner plus facilement Comment la disparition de Tim vous a affecté ? Confus, perturbé. Plein d'émotions contradictoires qui se sont secouées. Des pensées étranges, intrusives, envahissantes, dont tu as encore un peu honte, parfois, souvent. (Voir « partie libre » pour +)
03. Anecdotes
(01) Ecrire pour ne pas couler, carnets et carnets et stylos abîmés (02) Les hauts sont très hauts et les bas sont très bas, pas d'entre deux, toujours dans l'extrême (03) Vivre à cent, à mille à l'heure, vouloir tout apprendre puis plus rien du tout, c'est pas grave, tu te reposeras quand tu seras mort (04) Mais peut-être que tu voudrais mourir maintenant pour pouvoir te reposer (05) Intellectuel, pas sportif ; tu préfères un bon livre ou un jeu de société à courir dix kilomètres (06) Couche-tard, lève-tard, pas du matin, schtroumpf grognon jusqu'à une heure après le réveil (07) Thé > Café (08) Pas doué de tes mains, pas bricoleur, pas créatif, admire ceux qui le sont (09) La musique pour faire taire tout ce qui hurle dans ton crâne, partout, tout le temps (10) Très flirty, t'en rend parfois compte, d'autres fois pas.
04. Partie libre
11.06.22 (SO I GUESS WE'RE SCARED.) J'aurais pris n'importe quoi pour le faire taire un livre un foulard du chloroforme de l'alcool n'importe quoi pour que les voix (sa voix) ne l'emportent pas pour que les mots ne s'immiscent plus dans mes veines dans mon cortex dans les battements de mon cœur l'ouverture de mes poumons j'aurais pris n'importe quoi pour le cogner le frapper l'étouffer le faire mourir dans ma tête ––– Il y avait, sur sa langue de l'acide qui brûle la peau. Il y avait, dans ses yeux des éclairs qui crament les organes. Mais comme d'habitude, je n'ai rien fait – rien dit – je n'ai pas bougé, pas bronché. J'ai encaissé, encore et encore, le venin qui est sorti de ses lèvres ; tous ces reproches qu'il ne cherche même plus à déguiser, toute cette colère qu'il ne parvient même plus à enrober.
Je ne suis pas un bon fils. Je ne le serais probablement jamais.
27.07.22 (COVER ME IN SUNSHINE.) Elle sent bon la fraise et l'été. Le soleil est chaud sur ma peau, ses rayons caressent de lumière mon épiderme qui s'en gorge comme un assoiffé boirait dans un oasis en plein désert. La musique emplit mes sens, me berce de toute part. Quand les basses résonnent, elles le font aussi bien dans mes tympans qu'au creux de ma poitrine. Au-dessus de moi, une mouette croasse son bonheur et le bruit des vagues qui s'échouent sur la digue dans un rythme régulier me berce et me donne envie de fermer les yeux, de le laisser m'emporter dans un sommeil paisible. Mais il y a son corps contre le mien, ses lèvres sur ma joue, au creux de mon cou. Je ne peux pas me permettre de dormir, pas alors qu'elle sent bon la fraise et l'été, que je veux sentir son goût sur ma langue, que je veux découvrir le moindre petit éclat qui se trouve au creux de ses pupilles. Je voudrais qu'elle m'ouvre sa poitrine, me fasse découvrir tout ce qui s'y cache et n'ose pas s'avouer. Je voudrais l'apprendre jusqu'au bout des doigts, la jouer comme une mélodie sur laquelle on ne se trompe pas. Je ne peux pas me permettre de dormir – j'ai tant de choses à découvrir. J'ai tant de choses à aimer. Par exemple, la fraise et l'été.
15.11.22 (YOU'RE DRIPPING LIKE A SATURATED SUNRISE.) Je danse, je saute, je ris. Je ris, je danse, je saute. Peu importe l'ordre et la manière, peu importe le désordre et les barrières – Je saute, je ris, je danse sans penser au lendemain ou alors en me disant que le lendemain viendra et tout ira toujours bien.
Les lumières de cette soirée m'aveuglent. Elles clignotent dans mes rétines comme des feux incandescents qui seraient capables de tout brûler sur leur passage. Elles crament, d'ailleurs, un peu mes yeux – mais je ne fais que les regarder, les fixer, papillonnant des paupières pour essayer de m'y habituer. De m'en imprégner. Peut-être que si elles s'impriment suffisamment dans mes rétines, je pourrais transporter avec moi cette sensation unique de flotter à des milliers de kilomètres de mon propre corps. Sourire-nuage sur mes lèvres alors que je me déhanche, dernière gorgée de mon verre qui glisse le long de mon œsophage, mais je sais qu'avec ou sans alcool je serais dans le même état. Parce que c'est la fête qui me mets en transe, l'impression d'être à ma place ici et maintenant – dans le présent, moi qui a toujours peur de l'avenir.
Et je croise ses yeux et il me sourit à son tour et de nouveau, je flotte. Perché haut dans le ciel, suspendu au bord de ses lèvres.
Je m'approche.
L'aimerais-je ?
03.03.23 (STILL I GOT NOTHING.) Je voudrais qu'on me prenne et m'emporte ailleurs.
Tim a disparu depuis quelques mois maintenant et je me demande pourquoi on emporte toujours ceux qui ne le veulent pas, alors qu'il y a tant de personnes qui aimeraient partir au loin. Ou disparaître. Ou mourir. Est-ce que je souhaite mourir ?
En tout cas, je ne veux plus être ici.
Je voudrais qu'on me force à quitter cette maison trop grande, ces cours trop vides, la pression de mon père et le silence de ma mère. Je voudrais qu'on m'arrache de ce quotidien qui ne me convient pas, qu'on m'efface de ces regards remplis de jugement, et si pour cela on doit me tuer alors tenez, je vous l'offre ma poitrine pour votre couteau – ma gorge pour votre corde – mon nez pour votre oreiller.
Quitte à faire un choix entre Tim et moi,
je pense qu'il vaudrait mieux que ce soit moi.
Car moi, je ne manquerais à personne ou bien personne ne me manquerait qui sait ?
Je dois être malade pour être presque j̷̘̭̝̓͐́̈́̉̒̃̚ǎ̶̛̭l̴̺̳̘̥̜̝͐̊̓̾̾́ô̶͚̄̈́͌̽̃̅̓̕ú̵̡̥̮̈͌͌x̷̫̘̤̩̥̰͗̽̊̓̀͑̾̕͜ d'un ado disparu, envolé, probablement kidnappé, peut-être tué.
28.08.23 (ALL I EVER BE IS A LETDOWN.) Les mots ne me viennent presque plus. Je voudrais, pourtant, cracher tant de maux. Les verser en cascade noire sur les pages trop blanches, couvrir ce carnet de tout ce liquide visqueux qui pourrit en moi. Dire, enfin tout ce que je voudrais tracer sur mes poignets, mes cuisses dire, enfin tout ce que je voudrais hurler à la face de papa, de maman, des autres qui ne m'aiment pas et que je n'aime pas non plus. J'enchaîne les corps car je ne sais avoir de cœur. J'enchaîne les baisers car je ne sais avoir d'amour. Un truc cloche en moi, j'ai cette jambe de bois dans la poitrine qui me fait trébucher à chaque fois que j'essaie de grimper une marche vers ce sentiment. Je veux comprendre ce que ressentent les autres, assez d'être spectateur d'un tremblement de terre qui secoue le monde entier sauf moi.
Un truc cloche en moi, je n'ai aimé ni la fraise ni l'été et la mer je voudrais m'y plonger m'y noyer m'évaporer.
05. tetsu
ael/elle pour les pronoms et je suis désolée du vide la fiche c'est la galère en ce moment et en plus mon ordi décide de buguer donc je vais abandonner pour ce soir mais je finis vite promis !!! Ed jtm oublie pas et Oscar tu pues Crédits icons : a devious route
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Jeu 29 Fév - 0:26
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Âge du personnage : Deux décennies à se chercher, se casser la gueule, se relever, sourire, courir, sauter, gueuler aussi, souvent. 20 ans qui rayonnent sur sa trombine.
Occupation : Touche à tout, pas le temps de rêvasser, tantôt fleuriste le temps de quelques heures, enfile aussitôt le tablier de baby-sitter à la nuit tombée, quelques cours du soir donné à une flopée de gamins du coin entre deux. Elle vend aussi ses crochets sur internet ou sur le marché quand elle trouve le temps.
Grand rêveur
Charlotte Renaud
Oh la la, mais quel début de fiche ! La plume est si belle, le personnage touchant. J'ai hâte d'en découvrir bien plus sur Willy. Et puis, on pourra se trouver un lien, St Lio n'étant pas très grand, en plus du fait que Charlotte a le même âge que Will. Welcome.
Jeu 29 Fév - 10:57
Pseudo : jin
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Date d'inscription : 12/01/2024
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Grand rêveur
Ed Renaud
wsh j'sen qu'tu vas encore bien m'faire chialax avec ce personnage hein t'as pensé à mon p'tit coeur un peu ?!!!! ANTOUKA je suis si contente que tu viennes ici, vraiment, j'ai trop trop hâte de découvrir un peu plus willou, de voir ce que vous allez faire avec Oscar aussi, j'vais bien vous stalk officiellement bienvenue
Jeu 29 Fév - 20:48
Pseudo : une gorgone
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Date d'inscription : 12/01/2024
FC + Crédits : carey mulligan (martini police)
Âge du personnage : trente-huit ans bien tassés, on regarde l'aiguille courir et on attend la suite.
Occupation : avocate en droit de la famille - ça ne s'invente pas
Grand rêveur
Siobhan Mackey
euh c'est explosif ce début de fiche !!! j'en veux plus svp merci bienvenue ici
Ven 1 Mar - 16:52
Pseudo : Tetsu
Messages : 6
Date d'inscription : 19/02/2024
FC + Crédits : Tom ali + manyfacedwall
Âge du personnage : 20 y.o
Occupation : étudiant en commerce
Petit poète
William Beriot
Merci beaucoup pour les compliments et les bienvenue ça me touche ouin
@Charlotte Renaud merci beaucoup, j'adore ce que j'ai stalké de Charlotte aussi nhgbfrde et pour le lien, figure-toi qu'ils sont quasi-voisins, alors je pense qu'on pourrait trouver ça facilement eheh !
@Ed Renaud J'ai encore trauma-dump et mood-dump sur un perso lol je suis désolée... Du coup je pense qu'on est sur un bon level de brisage de coeur encore, mais promis, ils vont être mignons avec Oscar, on va heal les kokoros. Merci pour ton accueil en tout cas bébou !!!
@Siobhan Mackey c'que madame veut madame obtient, voilà donc + pour vous eh mercéééé !!!
Dim 3 Mar - 23:42
Pseudo : une gorgone
Messages : 180
Date d'inscription : 12/01/2024
FC + Crédits : carey mulligan (martini police)
Âge du personnage : trente-huit ans bien tassés, on regarde l'aiguille courir et on attend la suite.
Occupation : avocate en droit de la famille - ça ne s'invente pas
Grand rêveur
Siobhan Mackey
Tu es validé.e
par la street
OUINNN le pauvre !! très envie qu'il ait de nouveau le goût de la fraise et de l'été ta fiche était explosive de bout en bout (oui je me répète mais j'ai pas meilleur mot !!) c'est un grand oui pour moi je te valide donc avec plaisir (ma première fiche en plus!! ça mérite au moins une tarte fraise-choco) @René passera te mettre ta couleur et ton groupe incessamment sous peu