FC + Crédits : Sophie Thatcher (violenteorange) + antlerqueer
Âge du personnage : Deux décennies à se chercher, se casser la gueule, se relever, sourire, courir, sauter, gueuler aussi, souvent. 20 ans qui rayonnent sur sa trombine.
Occupation : Touche à tout, pas le temps de rêvasser, tantôt fleuriste le temps de quelques heures, enfile aussitôt le tablier de baby-sitter à la nuit tombée, quelques cours du soir donné à une flopée de gamins du coin entre deux. Elle vend aussi ses crochets sur internet ou sur le marché quand elle trouve le temps.
Grand rêveur
Charlotte Renaud
You say love is a temple, love a higher law
N
ice to meetyou
feat qui le veut
Il y a de l'amour dans l'air ! Le romantisme n'a jamais intéressé Charlotte, forcée de constater que les palpitations d'un cœur amoureux finissent toujours par s'éteindre. Elle a grandi avec son père, qui n'a jamais refait sa vie, alors elle s'est promis de ne pas tomber dans ce piège fait de cœurs rouges et de fausses promesses. Mais elle aime se prêter au jeu, aller bouquiner au café éphémère, histoire de papoter avec de nouveaux visages. Après tout, l'amour ne se résume pas à deux âmes qui vibrent, s'embrassent et s'enlacent, c'est aussi le fait d'aimer sa famille, ses amis. Pas de fleurs, pas de chocolats enfermés dans une jolie boîte non plus, juste une tenue aux couleurs de l'amour pour jouer le jeu, le sourire accroché à ses lèvres et un bon livre sous le nez, devant une tasse de chocolat chaud encore fumante.
Le fauteuil est confortable, il a le réconfort d'un amour hivernal, qui réchauffe et s'envole au printemps. Elle y est bien installée, Charlotte, à tourner les pages de son livre. Elle n'attend personne en particulier, mais ça lui fait toujours plaisir de discuter avec qui le veut. Il y a d'ailleurs cette silhouette qui prend place sur le fauteuil d'à côté, pas très loin d'elle. L'occasion est trop bonne pour ne pas être saisie. "-Bonjour. Qu'est-ce que vous lisez ?"
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Mar 27 Fév - 12:11
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Âge du personnage : 37
Occupation : Chercheur en Mathématique/ Professeur de fac
Petit poète
Juste Lévesque
Le Juste lecteur sort de sa tanière
Enfin pas tout à fait
Lecture
nf. Action, habitude de lire seul et des yeux, pour son instruction ou pour son plaisir.
Il s'est laissé tenté. Non. L'appel de la littérature romantique a été le plus fort. Voilà. C'est ça. C'est exactement ça. Ça et le fait qu'il ait absolument plus rien à lire, que les bibliothèques de la fac de Sainte Marguerite n'ont PAS de rayon "roman de gare à l'eau de rose" (ça doit pas être suffisamment universitaire) (c'est carrément ça.). Non parce qu'il a tout lu. Même le machin acheté 50 centimes chez un bouquiniste que personne voulait et qui, oh mon dieu, était terriblement niais et téléphoné, franchement QUI a eu l'audace de publier un truc pareil et en plus, En plus ... la scène de .... match de tennis dirons nous, celle que le résumé du bouquin sur la quatrième de couverture tease à mort... est mal écrite. Genre à un moment ils ont six mains et 3 bras si on refait le schéma (note d'un écrivain de roman dans ce style , faut TOUJOURS faire un schéma quand on relis ce genre de scène). Bref. Il lui faut LA pépite qui lui fasse oublier cette .... ce truc. Alors il a pris son courage à deux mains. Pour la première fois depuis deux ans. Non. Pour la première fois de sa vie, il va se pointer à un café littéraire. Excuse officielle : c'est pour Tania. Il aurait pu dire que c'était pour Garance mais la dame étant policière en ces lieux, il y a moyen que un, l'interlocuteur la connaisse, deux, qu'il la connaisse suffisamment bien pour savoir que c'est pas du tout, mais alors pas du tout son style de lire ce genre de chose et donc conclusion qu'il devienne encontre plus louche que s'il avait dit que c'était pour lui.
Et maintenant ? Et maintenant il est au Saint Temple de la littérature romantique, ça déborde des étagères, il y a des recommandations, il va pouvoir se ruiner ... Non. Juste restant Juste il a un budget tout à fait défini de 125 € ni plus ni moins pour cette folie. Ce qui équivaut à onze ou douze livres de poche et moitié moins de livres reliés, à panacher selon les envies du moment. Alors Juste panache, fouille, lit les quatrièmes de couvertures, finit par rafler TOUTE la sélection du libraire plus quelques couvertures qui ont attirés son œil, plus quelques ouvrages d'auteurs qu'il connait , plus ceux dont les résumés lui semblaient prometteurs. Il prend place dans un des fauteuils libres (oui parce que joie et félicité, ils ont des fauteuils) avec sa pile de livre (il y en a une vingtaine). Personne ne semble l'avoir remarqué, c'est encore mieux, il prend le premier de la liste et ...
Sursaute. Enfer et Damnation. Il est repéré
"... C'pour ma soeur."
Alors, c'est pas du tout ce qu'on t'a demandé . Reprend depuis le début s'il te plait. Un coup d’œil à la couverture du livre qu'il tient entre ses mains .
" "Le vent des brumes" . Ça se réclame de Jane Austen"
L'accent anglais pour Jane Austen est trop flagrant pour quelqu'un qui dit ne pas s'y connaitre.
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Âge du personnage : Deux décennies à se chercher, se casser la gueule, se relever, sourire, courir, sauter, gueuler aussi, souvent. 20 ans qui rayonnent sur sa trombine.
Occupation : Touche à tout, pas le temps de rêvasser, tantôt fleuriste le temps de quelques heures, enfile aussitôt le tablier de baby-sitter à la nuit tombée, quelques cours du soir donné à une flopée de gamins du coin entre deux. Elle vend aussi ses crochets sur internet ou sur le marché quand elle trouve le temps.
Nervosité ? Surprise ? Elle ne saurait pas mettre un nom réel sur cette émotion qui traverse, d'un coup d'un seul, le regard de cet homme. Elle aimerait rire, Charlotte, mais elle se ravise. Ça ne serait pas très poli, encore moins gentil de sa part d'agir ainsi. Alors elle fait mine de ne rien avoir remarqué, aussi bien du mensonge tout trouvé par l'inconnu, que de cette étrange émotion dans ses yeux. "-Eh bien, votre soeur a d'excellents goûts !" Elle répond avec le sourire, croisant les jambes pour être bien plus confortablement assise dans son fauteuil moelleux. "-Je l'ai lu le mois dernier, par curiosité." Elle ajoute, avant de jeter un œil à la couverture du livre qu'elle tient dans ses mains.
Elle lit à voix haute le titre du bouquin : "-Le compagnon des saisons." Celui-là, elle ne le connaît pas. Elle l'a choisi au hasard sur les étagères, curieuse et attirée par toutes ces jolies couleurs présentes sur la couverture. Elle aime la couleur, Charlotte. Et tout ce qui attire son regard est forcément intéressant. "-Le prologue est à la fois doux et énigmatique. Une promesse d'amour sous fond de secret, je crois que je vais adorer." Non pas que ça intéresse vraiment cet homme, mais elle ne peut pas s'empêcher de faire la conversation quand quelque chose la passionne. Et elle aime les livres. Elle aime les dévorer, faire des découverte qui se soldent rarement en déception. Ça change de la vraie vie. "-Pardon, je ne me suis même pas présentée. Je m'appelle Charlotte, et vous ?"
hors jeu : j'ai emprunté le même générateur pour le livre de Charlotte.
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Lun 18 Mar - 12:01
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Juste Lévesque
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Sa sœur a bon gout . Évidement que Titania a bon gout, elle est parfaite, d'abord. Même si le livre, c'est pour lui, et qu'il l'a choisi pour son usage personnel, le petit mot d'une inconnu pour sa petite sœur a reboosté son ego de grand frère gâteau. D'ailleurs, il n'est pas bien sûr qu'elle appréciât qu'il se serve d'elle commun alibi. Parce qu'elle comme Garance savent son amour immodéré pour ce genre de littérature et si la deuxième commente peu ce choix de son cher et tendre , la première aimerait surement qu'il assume un peu plus sa lubie. C'est dans sa génération, ça, que les hommes ne devraient pas avoir honte de ce genre de chose. En attendant, il assume pas du tout donc, officiellement, c'est elle qui aime ce genre de truc.
Alors coup de bol immense, Charlotte (elle s'appelle Charlotte la fille, Juste note ça dans son esprit) a lu le livre et visiblement, ça lui a pas mal plu. Bon, très bien, ce bouquin rejoint immédiatement le haut de la Pile A Lire de Juste et donc la chance de se faire lire avant que Lolita ne décide de le gouter pour voir si ça se mange bien, les livres. Par contre , Juste grimace. Il a lu , le Compagnon des Saisons. Alors d'accord, oui, c'est prometteur au début, ça sait bien poser son décor, sa galerie de personnage plus que fournies et bigarrés, c'est bien écrit cependant ....
"Ouais, sauf que ça s'écroule en deuxième partie. L'éditeur a du faire au type "Bon, c'est très bien par contre, il ne vous reste plus que 100 pages pour tout conclure. L'type a dit "Oui oui", il a pensé très fort "Non non" et clairement il conclut rien. Genre, on sait pas pourquoi Tobias revient pas de New York . On l'a complétement zappé alors qu'il était censé être un des loves interests de l'héroïne des plus sérieux pourtant"
Oups. Grillé. Heureusement qu'il était pas au service actif dans les Services, hein , parce qu'il aurait fait un piètre agent. Il sait pas mentir de toute façon.
"Enfin, c'est ce que ma copine m'a dit. C'est elle qui l'a lu. Elle y a vu un complot sournois des éditeurs pour empecher les auteurs de finir convenablement leur récit"
Et c'est un rattrapage aux branches, en plus avec une demi vérité. C'est clairement pas elle qui l'a lu, ce bouquin, par contre, elle est tout à fait l'inventrice du pseudo-complot éditorial quand Juste lui a expliqué à quel point ce truc était nul, qu'il aurait écrit une bien meilleur fin et que franchement, un nombre de page ça se gère ... Il le sait lui avec ses ... articles scientifiques. Bon clairement, heureusement que Garance était concentrée sur son complot imaginaire parce qu'il a failli lâché le morceau. Son plus gros secret.
"Juste."
Il aurait peut être fallu faire une phrase pour éviter un énième quiproquo pour le prénom mais bon passons.
"A ce compte là, prenez la Victime de la Renaissance. La couverture est tout aussi jolie, c'est à peu près la même histoire sur fond de guerre des religions et au moins la fin tient debout ."
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