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Douleurs muettes ;; Aimée
Gabin Gourges
Pseudo : Bones

Messages : 10

Date d'inscription : 10/02/2024

FC + Crédits : Alex Fitzalan + av : bambi eyes

Âge du personnage : 26 ans ; déjà l'allure d'un ouragan qui ne fini pas ; ça tombe bien qu'on leur donne des prénoms.

Occupation : Lamaneur ; c'est récent, mais ça l'empêche pas de continuer à aider à la pêche quand il y a besoin d'une paire de bras en plus.

Petit poète
Gabin Gourges
Fait longtemps qu'il n'a plus le coeur chantant, Gabin. Y'a qu'la mer qui lui parle encore, qui lui fait perdre son regard sur les vagues comme si c'était des partitions. L'air salin qui picore sa peau, lui donne souvent cette impression que c'est lui l'instrument ; ne sait pas bien ce qu'il peut donner comme son, sans doute qu'il sonne mal ; carillon mal réglé, tout comme sa tête qui hurle sans cesse.

Un cri, dans la ville.
Un cri, silencieux.

La bouche est close, depuis trop longtemps ; le coeur aussi, sans doute. Gabin ne sait jamais plus quoi dire, les expressions nées mortes ; juste cette colère qui gronde, gronde ; et l'épuisement de l'être. Les épaules sont basses, l'ego froissé telle une boule de papier oubliée à côté de la poubelle ; le silence, encore et encore.

L'oeil éteint ; visage placide.

Les doigts qui viennent à prendre une boîte de céréales presque au hasard - pas une marque, s'en fout, le chocolat a toujours le même goût. Balancée dans le panier ; la mer lui manque ; se détourne, le regard qui tombe sur un visage qu'il n'avait pas vu depuis si longtemps ; sa famille aussi.

Arrêt sur image ; personne ne prend de photo pourtant.

Il a l'air con, Gabin, d'avec son panier de courses où se battent en duel des escalopes de poulets, une boîte de champignon de paris, du café soluble et sa boîte de céréales.

Ou bien, il a juste l'air ordinaire.

N'importe qui pourrait avoir ce panier ; c'est pourtant son frère qui le porte ; le traître. Et Gabin a conscient de ce statut - le sait même trop bien tant il lui colle à la peau, tant il lui donne envie de plonger à l'eau ; se perdre dans les vagues. "Aimée." Gabin ne sait pas si sa voix tremble ou si elle sonne comme d'ordinaire - peut-être un poil sèche, dû au pic de stress qui est grimpé dans ses veines. "Salut." Et il est prêt à passer sa route, la laisser tranquille, continuer à être le fantôme de cette famille qui n'a pas besoin de lui.

Qu'il ait besoin d'eux n'a aucune importance.


heart-3cf200
Mar 20 Fév - 18:32
https://nuitdemai.forumactif.com/t183-les-bandes-blanches-gabin#1414
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Aimée Gourges
Pseudo : poupa

Messages : 46

Date d'inscription : 12/02/2024

FC + Crédits : clairo, @csgraphism

Âge du personnage : vingt-quatre ans

Occupation : vendeuse dans la boulangerie de ses parents, école d'art en standby

Petit poète
Aimée Gourges

@gabin gourges


elle se souvient avoir pleuré aimée, quand il est parti. quand la chambre est devenue vide. elle se souvient avoir pleuré et même du gout des larmes salées quand elle passait sa langue sur les lèvres pour éponger. pendant longtemps elle n'a pas comprit et peut-être qu'elle ne comprend pas vraiment encore. peut-être qu'elle n'a pas chercher à comprendre non plus. elle s'est juste rendu compte que la lumière de la chambre de gabin ne s'allumait plus. même quand pendant des mois elle y allait pour faire résonner le synthé, aimée elle n'allumait jamais la lumière -comme si elle avait peur d'y voir le vide. peut-être qu'il ne sait même pas qu'elle vit sur paris maintenant. elle, elle ne sait pas où il vit. elle ne sait pas qui il est.

lou a demandé vite vite du sucre et aimée a proposé d'y aller. elle aime bien aimée, redécouvrir saint lionel. c'est plus calme que paris et les visages lui offrent tous des sourires.
mais à flâner dans les rayons elle a la gorge qui se serre. parce qu'il est devant elle gabin, comme un hasard ni heureux ni malheureux. aimée elle a l'impression de croiser le visage d'un gamin qu'on met sur les bouteilles de lait quand il disparait. un arrière gout de tim dans les traits de son frère.
- gabby.
le surnom échappé, parce qu'elle ne sait pas l'appeler autrement. elle ne l'a jamais fait. depuis toute petite c'était déjà gabby.
elle a envie de faire beaucoup de choses aimée, de fuir et de rester, d'enlacer et de crier, de demander pourquoi sans attendre de réponse.
- je pensais pas te croiser. je ne savais même pas si tu étais encore à saint lionel.
car on ne parle jamais de lui à la maison parce que ça fait trop de douleur à papa -et aux filles aussi. elle ne sait même pas s'il est au courant que maman n'est plus ici, qu'elle se repose ailleurs à l'air de la montagne ou de la mer, elle se mélange encore aimée, elle n'a pas trop demandé à son père parce que c'était trop dur de quitter sa vie à paris pour revenir ici sans maman.

elle ne sait pas pourquoi mais son regard capte le panier de courses.
- tu manges toujours ces céréales?
parce que même si c'est le hasard, ce sont les mêmes céréales que maman versait dans les bols de lait pendant que papa allumait la télé pour mettre à gabin et aimée le dessin annimé il était une fois la vie et voilà qu'aimée elle a maintenant la chanson du générique dans la tête. la vie, elle se demande comment est la vie de gabin.

Sam 24 Fév - 10:50
https://nuitdemai.forumactif.com/t186-aimee-is-a-tick-a-purr-a-drop#1445 https://nuitdemai.forumactif.com/t191-aimee-is-a-tick-a-purr-a-drop#1469
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