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 :: Le bar "Chez Fredo" Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(olivier) oh good, more bullshit
André Lamy
Pseudo : une gorgone

Messages : 46

Date d'inscription : 14/01/2024

FC + Crédits : pio marmaï (av. coquillage)

Âge du personnage : trente-six ans tout rond, donne l'impression d'en avoir plutôt seize parfois.

Occupation : bad cop par aveu qu'il pourrait être meilleur à son taff

Petit poète
André Lamy
tw: disparition d'enfant, alcool, mention de deuil

C'est impossible de le rater, le village ne parle que de ça. 10 janvier et on n'a toujours pas retrouvé Tim, non, y'a un magicien dans le coin qui fait disparaître des gamins pour les remplacer par le pull qui lui appartient devant les yeux ébahis de tous les habitants. C'est un spectacle dont André se serait passé.
Evidemment tout le comico est en ébullition, et les parents de Tim sont reçus avec une haie d'honneur. Va falloir s'attendre à ce que ces fouilles-merde de journalistes s'en donnent à coeur joie, ça le fatigue d'avance André, et encore plus en sachant qu'on le colle à la sortie d'école aujourd'hui, comme pour lui rappeler que Tim c'est plus son problème - éviter la débâcle d'il y a quelques mois. Y sent qu'on le traite comme un mec pas bien sevré et ça fout juste du sel sur les plaies.

L'en faut plus pour le décourager ce brave garçon.

Il sait très bien comment s'en tirer, André. L'a tout un petit plan qu'est très simple au demeurant : a) laisser passer la journée comme si de rien n'était, b) esquiver Sahar, c) partir à 18h05 au lieu de 17h45 pour faire bonne impression et enfin, d) attendre qu'Olivier ait atteint le niveau d'alcoolémie idéal pour qu'il balance tous les nouveaux éléments d'enquête. C'est franchement parfait, y voit pas en quoi il pourrait se planter. La première étape ça lui démange mais il tient, la deuxième étape n'est réussie qu'à moitié - cette sorcière semble être partout mais doit être trop occupée pour continuer de pourrir son quotidien. L'étape trois est une torture auto-infligée, mais c'est pour la bonne cause. Il ne remarque pas qu'on le regarde bizarrement. Tiens, André fait des heures sup'. Remarque pas la stratégie qui se casse la gueule, tout concentré qu'il est sur l'idée de retrouver le gamin pour le rendre à ses parents, rendre St Lio plus sûr pour ses gosses, ceux de tout le monde ; pour trois miettes de reconnaissance qui lui dureront jusqu'au lendemain matin et la certitude d'aller se coucher plus serein.

Il arrive donc bon gré mal gré à la dernière étape - la clé - de son plan : Olivier.

Olivier, comme chacun le sait, va chez Frédo après le taff tous les jours pour oublier la mort de sa femme se détendre après les tracas qu'ont apporté les heures de travail. L'est pas bien dur à trouver, à tirer la gueule dans son coin. Y'aurait de quoi s'inquiéter si c'était pas habituel depuis quelques mois.  
- Oh beh ça alors ! L'a un sourire un peu trop large pour être à 100 % sincère, pourtant l'idée y est. L'est heureux de savoir qu'il va bientôt pouvoir reprendre; l'a le frisson de la chasse qui lui parcourt toute l'échine vertèbre par vertèbre. L'idée y est ouais, même si c'est pas pour les bonnes raisons.
Il se prend un demi et s'impose à la table de l'inspecteur Marceau, l'estimé collègue.
- Comment ça va aujourd'hui ?
- …
- T'as du avoir une journée de dingue !!
Si avec ça Olivier ne mord pas à l'hameçon.

Sam 27 Jan - 17:40
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Olivier Marceau
Messages : 44

Date d'inscription : 15/01/2024

FC + Crédits : david tennant - @harleystuff

Petit poète
Olivier Marceau
tw: disparition d'enfant, alcool, mention de deuil

L'affaire de l'année, de la décennie, du siècle même ! son patron en parle et Olivier veut juste qu'on lui redonne ses dossier à la con. Qu'il puisse récupérer ses petites affaires qu'il peut mettre des semaines à enregistrer sans que personne ne soit derrière son dos. Il aimerait un peu de douceur, un peu de repos, son thé, son bureau, les volets mi-fermés et si possible, le moins possible de boulot... mais non. Fallait qu'un gamin disparaisse et qu'un de ses collègues se fasse choper à être trop obsédé par l'affaire. Alors c'est sur son bureau que tombe la photo et le lot d'infos qui vont avec. Fini les contraventions, les contrôles d'alcoolémie, les amendes et les petits larcins... Olivier a du vrai travail à faire et deux parents au coeur brisé avec qui il doit parler. Il doit faire de la médiation, de la thérapie familiale, son boulot d'enquêteur et en plus servir d'épaule pour pleurer... que des choses qui lui donnent envie de se taper la tête contre un mur.

Mais loin l'idée de dire qu'il s'en fiche Olivier. Non. Tim est le meilleur ami de sa fille. Quel genre de monstre serait il de n'en avoir rien à faire du sort d'un gamin qu'il a vu si souvent sous son propre toit. Qu'il surveillait avec la scrutinie d'un parent inquiet pour son adolescente en compagnie du sexe opposé. Mais c'était un bon gosse. De tous au poste, le quadra est sûrement celui qui connaissait le gamin le plus personnellement. Mais c'est pour ça que ça le flingue d'avoir été mis sur cette histoire. Parce qu'à présent il a une photo du gosse sur un tableau dans son bureau toute la journée. Il entend le mot 25x par jour, il le lit autant et il a beau fouiller, chercher, interroger, décrypter... rien n'y fait.

Alors le soir c'est à l'absynthe - ou plutôt le ricard, marque de fabrique de son doux sud- qu'il abandonne sa peine d'être coincé avec ce job dans les pattes. Son verre l'attend au bar PMU, lieu de socialisation préféré des hommes (et quelques femmes qui supportent les hommes) de St Lio. Mais il n'a pas fini sa propre tournée avec lui même, d'un visage apparaît dans le coin de son oeil et Olivier soupire. on peut plus boire tranquille dans ce pays. elle est où la liberté de liberté, égalité, fraternité ?
- Oh beh ça alors ! le policier repose son verre au liquide anisé et croise les bras en regardant André Lamy venir poser ses fesses sur une chaise bien trop proche. Généralement les gens attendent son troisième verre avant de lui adresser la parole. Chez Frédo c'est sacré le pastis d'Olivier. Faut respecter ça.
- T'as du avoir une journée de dingue !!
- commence pas Lamy. T'sais que j'ai pas l'droit de te parler du p'tit. ses mots sont sans fermeté, Olivier s'en fiche en réalité de parler avec un collègue de ce cas qui remue les tripes de toute la localité. Jusque dans les villages alentours, on sait qu'un gosse a disparu ici. Et certains évoquent les vieilles légendes, d'autres une fugue et les derniers un accident qu'à mal tourné. Mais Olivier sait que c'est pas en claquant la porte au nez de ceux qui veulent bosser sur le sujet qu'on arrivera à régler l'affaire.
- j'ai rien pour toi en plus. il finit son verre en une gorgée et le pousse vers son collègue surtout sans carburant, j'irai pas loin dans cette conversation.
Quitte à ce qu'on l'emmerde ce soir, autant que ça lui apporte quelque chose. Un verre bartender ! sinon aucun mot ne passeront mes lèvres ce soir !
Sam 10 Fév - 18:33
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Garance Janvier
Messages : 46

Date d'inscription : 14/01/2024

FC + Crédits : Anonymous (Unsplash) - photo by https://unsplash.com/fr/@meganruthphoto

Âge du personnage : 33 ans

Occupation : Gardien de la paix

Petit poète
Garance Janvier
Il y a du nouveau pour Tim. On a retrouvé un pull ou quelque chose comme ça, plié bien proprement. Il va falloir faire des analyses bien sûr, des tas d’analyses, pour voir s’il y a des traces de sang ou d’on ne sait quoi d’autre dessus, analyses palynologiques et tout le bazar pour voir s’il a traîné ses grolles ailleurs que dans le coin le gamin, analyses analyses analyses, et pendant que la scientifique fait son boulot ben il va falloir attendre et psychoter, et reprendre le dossier à la racine.

Les parents sont venus bien sûr, elle les a vus depuis son coin de commissariat. C’est pas elle qui les a reçus, ils connaissent mieux les autres, les gars du coin, Olivier surtout, et c’est normal que ça passe par lui – c’est lui qui est en charge, de toute façon. Et ça le flingue comme ça a flingué André, comme ça flingue Garance mais pour d’autres raisons.

Elle avait presque, presque réussi à se laisser convaincre que la disparition du gamin n’avait rien à voir avec d’anciens collègues un peu ronchons de la DGSI. Mais là, tout ressort d’un coup, avec ce vêtement tout propre qui refait surface un an plus tard dans un coin où on avait déjà cherché vingt fois. Ca ressemble à un avertissement ou au début d’un jeu de piste morbide, bref quelque chose qui pourrait avoir un lien avec Juste et elle.

Et quand bien même ce serait une horrible coïncidence, c’est quoi la suite ? Elle a passé la journée à essayer de ne surtout pas l’imaginer, la suite, mais elle a quand même des dizaines d’hypothèses peu ragoûtantes.

Et évidemment, Olivier il a pas moufté.

En temps normal, Garance approuverait. Elle est bien placée pour savoir à quel point le secret est important. Sauf qu’outre sa confiance discutable dans la capacité du bonhomme à gérer le bousin (d’un autre côté, en qui Garance a-t-elle confiance ?) et son envie de retrouver le gamin, vivant si possible, elle s’inquiète pour sa pomme, pour celle de Juste, pour les indices les concernant qu’il pourrait y avoir dans l’affaire et que personne ne verrait… puisque personne n’est au courant.

Bref, elle veut remettre le nez dans cette histoire, et ce n’est certainement pas l’inertie du chargé de l’affaire qui va l’en empêcher.

Et à côté de ça, juste aujourd’hui, André fait des heures sup’. C’est à peu près aussi fréquent que les réapparitions de pulls, et forcément ça titille l’antenne à psychotages de Garance. Elle lui emboîte le pas, de loin, pour voir ce qu’il fiche, pour voir où il va… chez Frédo. Bien sûr. Faire parler Olivier. Avec une subtilité de tractopelle, d’après ce qu’elle entend, mais faire parler Olivier. Au fond c’est aussi bien d’être clairs, et surtout il se fait juste désirer, le bonhomme, "juste". Il est à sec, Olivier, et comme elle arrive au bon moment elle peut commander "pastis, et son petit frère pour le chef", et venir se poser sans avoir été invitée.

- Messieurs. On s’est pas beaucoup vus au boulot.

Sourire fatigué mais sincère. Ils se voient beaucoup trop, d’habitude, au boulot. Aujourd’hui, c’est parce que le pull, parce que Tim. Elle a dû être facile pour personne, la journée.

Un pastis arrive pour elle, un qui se pose devant Olivier. Elle remue le sien pour faire bonne mesure, et pour attendre que la table redevienne "police only". Elle n’aime pas vraiment l’anis, mais ne pas aimer le pastis par ici c’est presque un crime aussi grave que réclamer des feux rouges, et elle vient en paix.

- T’as pas le droit d’en parler, on sait. T’en fais pas, on dira rien. Par contre le reste du bar, c’est moins sûr.

Les murs, les oreilles, tout ça. C’est même surprenant que l’aura de "foutez-moi la paix bordel" d’Olivier ait suffi à repousser les curieux qui ne sont pas ses collègues.

- Ca vous dit on finit ici et on se cale chez quelqu'un ?

Geste circulaire du doigt pour désigner les occupants de la table.

- Quitte à prendre des provisions en route, on est pas des chiens.
Mer 20 Mar - 19:50
https://nuitdemai.forumactif.com/t72-garance-janvier-et-agent-de-la-paix-avant-tout https://nuitdemai.forumactif.com/t86-garance-janvier
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