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(samuel) que la nuit
André Lamy
Pseudo : une gorgone

Messages : 46

Date d'inscription : 14/01/2024

FC + Crédits : pio marmaï (av. coquillage)

Âge du personnage : trente-six ans tout rond, donne l'impression d'en avoir plutôt seize parfois.

Occupation : bad cop par aveu qu'il pourrait être meilleur à son taff

Petit poète
André Lamy
tw global du sujet: disparition d'enfant (lié à l'intrigue du forum)

C'était sûr en fait ;
qu'on allait pas lui laisser le choix que de ne pas participer aux nouvelles recherches. Le comico se met en branle et lui n'en fout pas une et ça le rend dingue. Pas comme s'il connaissait pas l'affaire sur le bout des ongles, de a à z en long en large et en travers. Pourrait même dire ce que Tim a bouffé deux jours avant à la cantine (un gratin dauphinois, il n'a pas fini son assiette) tellement il sait de choses sur le sujet. Le plot twist du pull serait le moment par-fait pour le remettre dans le bain, mais non, bien sûr que non.

L'a pas d'autre choix que de se tirer vers le bas avec des méthodes déplorables, d'abord Olivier, puis partir aux petites heures de la nuit à pas de loup, lorsque le village s'endort, pour visiter - à la façon d'un coupable - il l'est peut-être un peu quelque part à force de combines du genre - les lieux du crime.
Lampe torche, arme, téléphone chargé, clés. Le voilà paré.

La forêt dégage une aura menaçante qui ne va pas en s'améliorant ; les arbres dénudés et leurs ombres ont des airs de film d'horreur. Peut pas dire qu'il aime bien sans que ça lui foute la pétoche non plus, l'a juste le malaise qui s'incruste sous le derme comme une vieille crève.
D'autant qu'il n'est pas tout seul à l'orée de la forêt, près de l'endroit fatidique ; pas vraiment ce qu'il avait escompté, Lamy.
- …
- Vallès. A la fois salutations et avertissement.
Evidemment. Il lui colle aux semelles comme un chewing-gum et refuse de rester sur le bas-côté, mâchonné et recraché par la ville comme il l'est, celui-là. La portière claque derrière lui, ferme bien à clé. Fait exprès de pas lui prêter trop attention alors qu'il revérifie depuis son tel l'endroit où le pull a été trouvé. Fouille-merde.
- …
- Quoi ?
- Nan nan je vais euh,
- cueillir des champignons. L'excuse aurait pu passer si ça n'avait pas été ce qu'était en train de faire la personne qui a trouvé le pull de Tim, justement.
- T'allais rentrer toi non ? T'arrêtes pas en si bon chemin à cause de moi.



Lun 29 Jan - 14:41
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Samuel Vallès
Pseudo : erebor (lo)

Messages : 26

Date d'inscription : 27/01/2024

FC + Crédits : robert sheehan (draiochta)

Âge du personnage : trente-cinq ans depuis peu, ça commence à faire mal aux repas de famille

Occupation : s'improvise journaliste d'investigation, avec la carte de presse et tout; est en fait podcasteur d'une émission lié au paranormal (la vérité, il est au chômedu sammy).

Petit poète
Samuel Vallès
Comment vous appelez ces trucs au fond des rivières ?
- Des grenouilles.
- Des cailloux.
- Des gangsters malchanceux.

tw global du sujet: stalking un peu; disparition d'enfant (lié à l'intrigue du forum)
@André Lamy

le propre des vieilles bâtisses provençales; malgré les murs épais et froids, il y a les bruits de tuyauteries qui gargouillent dans la nuit noire et ceux, plus clairs, des voisins malchanceux. faut croire que c'est de bonne guerre; la providence ou quoi, mais sammy peut entendre distinctement le bruit des clés qu'on insère dans la serrure; les pas dans les escaliers poussiéreux, un soupir. andré qui s'enfuit comme un voleur dans sa propre maison.
il est en bas de pyjama. à côté de lui, canette de redbull à moitié vide. il attend. une minute, deux. les bruits s'estompent. le ventre gronde.
il enfile un tee-shirt et sa veste en cuir; prend ses clés porte clé pikachu, et c'est parti.
l'a acheté une voiture sur le boncoin, il y a peu. elle démarre un jour sur quatre; mais dans la nuit les phares éclairent son chemin jusque dans la forêt déshabillée par l'hiver.
lui faut dix minutes pour retrouver la bagnole de lamy (facile, il savait où il allait); cinq de plus pour choper sa lampe torche et son couteau suisse dans la boîte à gants. carnet de notes contre le cœur; comme un mauvais présage.
il a hésité, sammy; à lui proposer. toquer à sa porte, et lui dire comme ça; hey andré, ça te dirait une petite virée. mais ça sonnerait comme une collaboration et ce sont des notes trop désaccordées pour le flic au placard. tant pis tant mieux; c'est pas ça qui va l'arrêter.
il le voit avant de l'entendre; trop facile. lui aussi, visiblement. mais après tout, il ne s'est jamais caché.
un beau sourire et un kilo de cernes sous les yeux. avenant, le garçon. tant que ça l'irrite, tout va bien.
- heeeeey, andré
-
- bah alors, tes horaires de fonctionnaire ça t'oblige à faire ta ballade la nuit?

il se marre. andré est une armoire à glace remonté comme un coucou. une certaine délicatesse dans sa manière de fuir son regard.
- mais hasard de dingue!
- bah écoute j'allais rentré mais t'sais quoi maintenant que t'es là
- tu cherches des cèpes?

-
-
-
- c'est pas la saison andré.


Lun 29 Jan - 15:40
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André Lamy
Pseudo : une gorgone

Messages : 46

Date d'inscription : 14/01/2024

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Âge du personnage : trente-six ans tout rond, donne l'impression d'en avoir plutôt seize parfois.

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Petit poète
André Lamy

Il y a des hasards qui ont l'air forcé par le destin, s'il avait pour nom Samuel. Dans la liste qui se fait longue des choses auxquelles il aurait dû s'attendre y'a évidemment le journaliste et son petit carnet, toujours dans la main, jamais dans sa poche - comme une extension de lui-même.
- Nan nan mais vraiment.
- T'sais les cèpes ça se cherche mieux tout seul.
L'a comme dans l'idée que l'argument ne tient pas ; Vallès qui débarque boulet de canon à St Lio, sur les battues, jusque dans son immeuble, alors l'argument est de paille. André y tient d'autant plus.
- Nan mais qu'est-c't'en sais si c'est la saison ou pas, vous avez pas ça à Paris déjà t'y connais rien ça se voit. Gaslight, gatekeep, girlflop. Il lui concède un coup d'oeil critique ; son voisin a l'air d'être tombé du lit et de vouloir convaincre la Terre entière que la vie n'est pas si mal à sourire de tous ses crocs.
Et André s'accroche tant bien que mal à chaque syllabe qui commence déjà à avoir le goût de la défaite. Un pas après l'autre, et la lampe torche en avant. Il ne se demande même pas si Samuel va le suivre, le flic a les épaules basses. Une pour le défaitisme, et une pour le regard vrillé au sol, à la recherche d'on ne sait quoi. Une trace de pas qui aurait par miracle échappé aux relevés d'empreintes, un bout de tissu. Peut-être que Tim se cache derrière un tronc d'arbre et s'apprête à en sortir en sautant sur place. Surprise ! Comme si.
- Et toi Vallès tu fous quoi là ? L'a malheureusement sa petite idée sur la question, ils se croisent toujours pour les mêmes raisons. Finirait presque par croire qu'une entité les fout sur le chemin l'un de l'autre.
- Vraiment tu peux rentrer tu sais. J'ai pas besoin de toi. Juste de ses notes et de ses yeux, tout au mieux. En plus, il se retourne pour lui faire face, pétri de son agacement, et ça se jauge comme toujours, l'endroit est censé être bouclé.

Lun 29 Jan - 16:15
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Samuel Vallès
Pseudo : erebor (lo)

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Âge du personnage : trente-cinq ans depuis peu, ça commence à faire mal aux repas de famille

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Petit poète
Samuel Vallès
tw global du sujet: stalking un peu; disparition d'enfant (lié à l'intrigue du forum)
@André Lamy

il est d'une humeur massacrante. comme s'il l'avait lui-même pousser du lit. cherche plus des excuses que des champignons, mais sammy ne relève que d'un sourcil, le rictus qui se détache dans le faisceau de sa lampe torche.  
mauvais flic mauvais menteur; ils font la paire, du genre chaussettes dépareillées passées mille fois au sèche linge à quatre vingt dix degrés.
il tique sur le cliché sorti sur un plateau d'argent, ça pourrait le blesser mais la lame est franchement émoussée depuis ces derniers mois. après tout, quand il a débarqué à st lionel, andré était un inspecteur de police sur l'affaire. et sammy l'a jamais dit, qu'il l'impressionnait plus que de raison (ça fait mal à l'égo et sa haine de la flicaille, même de cambrousse). maintenant? plus qu'un ramasseur de poules égarées, et peut-être que ça lui fait un peu de la peine, de le voir tourner en rond dans un village sans feu rouge.
- tu connais pas le bois de boulogne toi

un soupir. cale la lampe entre les lèvres, pour la remplacer pour le cul d'une clope une fois celle-ci extraite du paquet. il sait qu'on fume pas en forêt, sammy, mais on se les pèle pas mal, à deux heures du mat en janvier. pas d'autre incendie de prévu que dans le gosier.
la flamme du briquet comme conclusion à cette discussion qui n'en est pas une. juste deux petits coqs de basse coure, perdus à un endroit où ils ne devraient pas être, aussi bien l'un que l'autre.
- j'ai un prénom tsais
- c'est samuel
- sam si tu veux


l'aimerait lui balancer que franchement, ça se fait pas d'utiliser les noms de famille alors qu'on se roulait des pelles y'a quelques semaines de ça. mais il additionnerait pas deux et deux, andré. et puis il est tard, ou tôt, peu importe.
tient son regard, quand même. parce que l'a pas l'habitude de fuir, sam, devant personne d'autre que lui-même.

souffle la fumée dans la gueule. un sourire.
- allez range ton égo, lamy
il étire les syllabes. un frisson. le bas de pyjama, c'était peut-être un peu trop light pour la saison.
- on sait très bien pourquoi t'es là
- et pourquoi j'suis là
- et l'endroit où on a retrouvé le pull, c'est genre à cinquante mètres donc j'aimerais bien bouger rapidement parce que je me pèle le jonc


fait mine d'avancer contre lui. de le dépasser.

- allez hop hop, en route
- t'aimerais pas que tes collègues te voient ici, nan? alors autant faire vite

Lun 29 Jan - 16:38
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André Lamy
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André Lamy

Il fait un froid de canard et pourtant André a le bout des oreilles qui chauffe, pivoine dans le faisceau de la lampe de Sam. Pris en flag ; les rôles inversés. Il lui en foutrait, du bois de Boulogne - pour tout ce qu'il sait à ce sujet.
- Rien à voir. Puis, c'est pas du tout les mêmes champignons. Quelque part, il espère que Vallès - Samuel - Sam - ne l'a pas entendu.

Peut-être que ça s'est noyé dans le cliquetis du briquet, le départ de flamme qui illumine quelques secondes un visage chérubin, et l'inspiration qui fait cramer le tabac. Tant que personne ne parle, ils sont hors du temps. Pas un Sam plus sobre que l'autre pour les reconduire dans les confins de la réalité, et tout disparaît dans un écran de fumée qui lui arrive en pleine gueule.
- Éteins moi ça, Samuel. J'veux pas voir un départ de feu, t'imagines le bordel ? Et la paperasse ? En route mauvaise troupe. Il a un soupir profond, à faire tomber les quelques feuilles qui restent, mais il ne nie pas. C'était sûr qu'ils allaient se retrouver là (encore) tôt ou tard, et Samuel a cette capacité à voir au travers de tous ses mensonges comme dans un livre ouvert.
- Fallait t'habiller si tu voulais pas te les peler comme ça.
- Tu t'attendais à quoi ? On est en plein janvier en pleine nuit. T'as tes clopes mais t'es limite en calbar non mais je rêve. Il tire un peu sur son échappe, pas loin de lui proposer, puis il se ravise. L'est mauvais perdant André, il aime pas se faire dépasser ni se faire rappeler qu'il a perdu la main sur le dossier. Dira pas que ça l'énerve autant parce qu'il a oublié ses clopes, lui, ou parce qu'il est plutôt content - quelque part - dans le fond - en cherchant bien - de pas quadriller la zone en solo.
- …
- On cherche des traces de pas. Des bouts de tissu. Même un bout de papier ou un mégot abandonné. N'importe quoi qui ne devrait pas être là. Son épaule contre la sienne ; l'odeur de la cigarette qu'il n'a pas finie - et l'a pas intérêt à brouiller les pistes avec son mégot - et celle du petrichor lui chatouillent les narines alors que le regard se concentre sur le sol en suivant les faisceaux avec minutie. L'accord est tacite ; ils feront avancer l'enquête ensemble, même si ça lui tape sur les nerfs.

Dim 4 Fév - 19:17
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Samuel Vallès
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@André Lamy

- j'suis pas en calbut j'en mets pas le soir

dans la clairière, on badine facilement, nimbé d'une lumière grise et rassurante. mais plus on s'enfonce dans les bois, plus l'étau se resserre.
la peur primitive. et samuel regrette vraiment de ne pas avoir enfilé un jean. carapace de tissus, carapace de fumée; il continue de cloper malgré l'interdiction. ça lui donne contenance, ici comme au lycée, c'est tout pareil.
l'aurait envie de se la jouer détective privé, sammy. du genre ténébreux entre deux âges qui débarque dans une petite bourgade de l'alabama, bordée par la forêt.
quelque chose ne tourne pas rond dans cette ville.
jetterait son mégot pour conclure, parce qu'il n'a pas besoin de plus; le ténébreux entre deux âges qui résout l'affaire du siècle.
en fond de scène un jeune cerf décapité qui traverse les bois.

mais on est dans le sud de la france et sammy a un cendrier de poche.
dans tout ça, les épaules raides d'andré contre les siennes.

- t'inquiète, je gère
la clope et le froid et l'enquête et le fait que tu me feras jamais confiance.
-...
- j'ferai pas de bourde
l'ombre d'un sourire.
andré a accepté, après tout. tacitement et sans confiance. mais on ne peut pas tout avoir.

calme comme un crapaud dans l'eau, il se laisse happer par la froideur de la forêt à mesure qu'ils s'y enfoncent. alors andré a deux minutes de répit. un souffle. un frisson qui parcourt la colonne vertébrale. le bruit de leurs pas et des branches mortes. la forêt les avale goulûment, et pendant un instant, sammy ne peut que lever le nez : regarder vers le ciel, tandis que le sujet de discorde est sous l'humus. six pieds sous terre.
c'est pour la peur qu'il fait tout ça. jouer les détectives et les vidéos et les mensonges et les recherches sur internet et les archives à la ville et les canettes de redbull à deux heures du mat : le frisson de se faire bouffer tout cru, et puis d'en ressortir. comme du ventre de la baleine.
remplace la clope par la lampe de torche, rebelote.
et c'est parti.

il est consciencieux, sammy. quand il veut, et pas souvent pour de bonnes raisons. mais ça le rend un peu attachant, au fond. c'est comme ça qu'il séduit, souvent. pas par pitié, mais par curiosité morbide.
il ratisse comme il peut le terrain; du regard, parfois du pied.
plusieurs fois (trois) il lance un - hey!! viens voir
pour se rendre compte que c'était simplement une feuille morte un peu de travers.
la quatrième fois, il fait tout pareil, avec la certitude qu'andré n'en a pas marre du pierrot et va quand même venir voir.
- hey!! viens voir j'ai trouvé un truc
- ça

faut bien rire un peu. l'humain évolué face à la terreur originelle de la nuit noire.
il montre une poignée de longs champignons gris.
- c'est des hallucinogènes

Dim 28 Avr - 22:34
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